"Petites expressions habituelles"
Pour le "casse-tête" de cette semaine, que l'embarras du choix ! J'ai laissé de côté toutes les expressions courantes, telles que zut, flûte, ras le bol et autres joyeusetées habituelles.
Je vous offre cette merveilleuse formule qui a enchanté toute mon enfance. Rester longtemps assise à table était pour moi un vrai supplice, donc je remuais beaucoup sur ma chaise, ce qui me valait cette remontrance de ma grand-mère : "Reste tranquille, tu as des mouches-chenilles aux fesses ou quoi ?".
Réutilisée avec mes enfants, pour leur plus grande joie.
Egalement de ma grand-mère et que j'utilise régulièrement : "Vas te faire voir chez plumeau, marchand d'balai, c'uis qu'a pas d'culotte !".
A des personnes qui ne cessent de se plaindre pour des petits bobos : "T'es comme la mère Cerfeuil, quand t'as pas mal au c**, t'as mal à l'oeil !"
L'incontournable, quand les automobilistes ou les gens qui m'entourent sont un peu pressés : "Et oh, y'a pas l'feu au lac !"
Sans parler de : "Et mon schtroumph, c'est du poulet !"
Et la plus récente, quand on me demande quelque chose d'impossible : "J'suis pas la marraine de Cendrillon !".
Une dernière pas facile à caser , je vous l'accorde. A utiliser, modérement, quand une conversation et les faux intellectuels qui la mène vous prennent la tête (ne me dites pas que cela ne vous est jamais arrivé).
Prendre une grande inspiration et débiter d'un air très sérieux : "Les choses étant ainsi, il est un fait indiscutable que le pourquoi de la chose reste et demeure la chose du pourquoi".
Tourner les talons, sans rire, et laisser cogiter vos interlocuteurs pantois... C'est jouissif et ça mange pas de pain !